L'influence de ichi-go ichi-e sur la pratique musicale de Sensei Celibidache 

« Ichig-o ichi-e » se traduit littéralement par

« une chance, une rencontre ».

L’expression signifie : « Chéris chaque rencontre car elle n’aura lieu qu’une seule fois ».

Elle provient du bouddhisme zen et de l’idée de fugacité. Elle est associée de manière particulière à la cérémonie japonaise du thé.

Dans le cadre de cette cérémonie, cette expression rappelle aux participants que chaque cérémonie est unique et que jamais elle ne se reproduira au cours d’une vie. Par conséquent, chaque instant de celle-ci devrait être vécu dans la plus grande sincérité.

Sensei Celibidache dirigeait toute son attention sur la création, puisque pour lui, chaque concert est unique. Il tentait d'obtenir à chaque fois les conditions optimales pour ce qu'il appelait "une expérience transcendantale". Il le disait lui-même : "les répétitions ne sont qu'une suite de : non pas comme ça, non c'est trop fort, non le cor est trop bas etc." jusqu'au résultat final escompté de l'unité totale.

L'acte créateur est libre de tout, nous dit-il, détaché du passé et du futur, il ne peut s'accomplir que dans la présence totale à l'instant présent, "ici et maintenant". Par conséquent, les aspects de Bouddhisme Zen, comme ichi-go ichi-e, ne pouvaient que fortement influencer son travail musical. 

"Vérité et amour sont une seule et même chose"

Sensei Deshimaru 

(Enso)

Bonjour à tous ! 

Aujourd'hui je souhaite partager avec vous quelques oeuvres de Fabienne Verdier ou plutôt, sa philosophie et son art de "faire" qui me touchent beaucoup... 

Artiste au parcours pour le moins atypique, Fabienne Verdier, cherche à explorer, à travers ses peintures, les liens entre le mouvement, la matière et la force fondamentale de la gravitation. 

(Création grand format dans son atelier de la région parisienne) 

 (Si près de l'horizon)

Lorsqu'elle a suivi son enseignement en Chine, Fabienne Verdier aura eu l'occasion d'étudier avec les derniers détenteurs de la tradition calligraphique. 

Un de ses Maîtres disait : "L'essence de la calligraphie, qu'est-ce que c'est ? La calligraphie chinoise est du domaine de l'art abstrait! Cependant, la conception de cet art abstrait, n'est pas la même qu'en Occident. Car en Chine, le mot abstrait, incarne les écoutes de la nature, l'essence, les choses; des esprits que l'on retrouve dans la nature sont incarnés dans les traits, les points, la forme, dans la calligraphie et sa conception!"

Je vous propose à présent de découvrir non seulement une artiste hors du commun, car c'est réellement mon sentiment à son égard, mais également une autre vision, philosophie de l'art, de la peinture, de la calligraphie...de l'acte créatif! 

Vous trouverez ci-dessous un documentaire, retraçant le voyage philosophique et humain qu'a parcouru Fabienne Verdier

Peindre l'instant - Documentaire

« Le génie du peintre n'est pas de reproduire l'apparence des monts et des fleuves, mais d'amorcer dans le cœur du spectateur les sentiments que procure la contemplation d'un paysage réel. » (Cyrille Javary)

Voici un "ema" que j'avais envie de partager, car je le trouve tendrement poétique sous la rosée du matin... 

^_^

Pour info : Un ema (絵馬) est une plaque en bois contenant des prières ou des voeux que l'on trouve dans les temples shintô au Japon.

Kūya (空也)(903-972) est un prêtre japonais itinérant et, avec Genshin et Jakushin, un des premiers propagandistes de la pratique du nembutsu*, très repandue au Japon à partir du 10e siècle) parmi les gens du peuple dans le but d'atteindre le salut et l'entrée dans la Terre pure d'Amida.

Le mouvement prend de l'importance au cours de l'époque Heian en réaction contre le caractère mondain et militaire des temples de l'établissement durant l'ère Mappo. 

Statue de Kūya par Kosho, fils de Unkei, au Temple de Rokuharamitsu-ji (六波羅蜜寺) à Kyoto, datant de la première décade du XIII^e siècle et bien important du Japon.

Les six syllabes du nembutsu, na-mu-a-mi-da-butsu, sont véritablement représentées par six petites figures d'Amida, sortant de la bouche de Kūya. Il marche comme s'il était en pèlerinage, tenant un bâton surmonté d'une corne et frappant sur un gong.

*Le nembutsu est une invocation au bouddha Amida (Amitabha)

"...Qu"il était beau le monde pour qui le contemplait ainsi, naïvement, simplement, sans autre pensée que d'en jouir!"

Extrait de Siddhartha de Hermann Hesse

"...L'Algérien porte le désert en lui et avec lui..." 

Mohammed Dib

Notre voyage au pays des couleurs s'arrête momentanément dans une jardin de cactus... parce que j'adore les cactus et parce que nous allons préparer : 

UN GUACAMOLE METISSE

Eh oui, c'est ça l'aventure culinaire... 

Donc pour notre petit mix nous aurons besoin : 

- d'avocats

- de citron

- de citron confit

- d'oignon de printemps

- de cumin

- de fromage blanc

(juste un peu pour lier le tout et pour apporter une texture onctueuse)

- sel/poivre

Alors, on met l'ensemble des ingrédients dans son mixeur et...

Hop !

On mixe ! 

C'est déjà fini... 

Il ne reste plus qu'à dresser joliment le mélange et de le déguster avec des "nachos" ou autre petite choses croquantes qui ne demandent qu'à faire trempette ! 

Bonne dégustation!

Vous l'aurez compris, nous allons parler tomate aujourd'hui... 

Pour cette recette, vous pouvez vous en donner à coeur joie car il n'y a absolument aucune règle quant au choix du type de tomates...

Alors une bonne idée...essayez de mettre un peu de couleur sur votre table en refaisant cette préparation avec des tomates de "toutes les couleurs" donc aussi de plein de saveurs différentes !

MIAM !!

Nous aurons besoin de : 

- Tomates cerises

(...mais vous pouvez utiliser les tomates que vous avez dans votre frigo, il suffira simplement de ne pas les couper en quartiers pas trop petits car sinon ça donnera de la purée et c'est moins sympa visuellement)

- l'huile d'olive

- sel/poivre

- du basilic frais

On commence donc par couper nos tomates, en l'occurrence en deux pour les petites tomates cerises puis on les met dans une casserole anti-adhésive, et on "asperge" le tout avec de l'huile d'olive... Pas trop... mais quand même assez pour que cela permette de les confire un peu. 

On ajoute de suite le sel et on laisse cuire à feu très doux... 

Dès que ça bout, on retire du feu et on laisse tranquillement refroidir...

Quand nos petites tomates on refroidi, on peut poivrer légèrement et passer au dressage...

...Idem vous pouvez les mettre dans un récipient comme ci-dessus aux couleurs de l'Italie, (petit clin d'oeil) ou encore dans un pot de confiture...

Je l'ai déjà fait et ça présente super bien et franchement c'est pratique à balader lors de vos sorties pique-nique... 

Bonne dégustation!

Puisque nous sommes dans les couleurs et la fraîcheur voici une kémia simplissime mais tellement rafraîchissante! 

Pour commencer, il nous faut avant tout un super bon couteau afin de couper le plus finement possible notre héros du jour... j'ai nommé le concombre...

Car nous allons préparer : 

UN CARPACCIO DE CONCOMBRE !!!!

Yeah !

Vous aurez donc besoin : 

- D'un concombre

- De citron

( du citron vert c'est aussi très bien mais avec du basilic alors...)

- D'huile d'olive (encore et toujours!)

- De sel et de poivre

- et de l'aneth

(ou origan c'est aussi très sympa...) 

On émince notre concombre en lamelles toooooutes fines, puis on dresse son assiette en les disposant en "fleur"...

Puis on sale légèrement, on poivre et... on parfait le tout d'un filet d'huile d'olive et de citron...avant de parsemer notre belle rosace, d'un peu d'aneth sur le dessus !! 

Ben voilà une kémia facile, rapide et de saison non?! 

Bon appétiiiit !